Arrêt concernant la France
Dans l’affaire Tamazount et autres c. France, la Cour a conclu à plusieurs violations de la Convention et à la non-violation du droit d’accès à un tribunal.
L’affaire concernait cinq ressortissants français, descendants de harkis (auxiliaires d’origine algérienne ayant combattu aux côtés de l’armée française pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie).
La Cour a jugé que les conditions de vie quotidienne des résidents du camp de Bias n’avaient pas été compatibles avec le respect de la dignité humaine et s’étaient accompagnées en outre d’atteintes aux libertés individuelles, et que les montants accordés par les juridictions internes en l’espèce n'avaient pas constitué une réparation adéquate et suffisante pour redresser les violations constatées.